LES MONUMENTS DE SAINT-MAXIMIN LA SAINTE-BAUME
Couvent Royal - 1

Basilique - 2

Remparts de Barboulin - 3

Hôtel de Ville
- 4

Collège du Roy René - 5

Couvent des Dominicaine
s - 6

Hôtel-Dieu
- 7
8 - Juiverie médiévale

9 - Halle de la boucherie

10 - Maison à échauguette

11 - Tour de l’horloge


12 - Centre Louis Rostan

13 - Baptistère
LE COUVENT ROYAL
En 1295, une communauté dominicaine remplace, à Saint-Maximin
et à la Sainte-Baume, les moines de Saint-Victor de Marseille.

La construction de nouveaux bâtiments monastiques progresse
parallèlement à celle de la basilique. La création du couvent
des dominicains déroge au droit constitutionnel de l’ordre des prêcheurs.

Sa fondation en a été décidée et même commencée
à l’insu de l’Ordre, par Charles II d'Anjou et le pape Boniface VIII.

Le couvent et la ville sont exemptés de la juridiction de l’archevêque d’Aix.

Les prêcheurs de Saint-Maximin ne vivaient pas de mendicité
mais des revenus que leur procurait le roi, qui est en fait le prieur primitif.

Tous les comtes de Provence et par la suite les rois de France
se montrèrent toujours très généreux envers ce couvent de fondation
royal ainsi que pour la ville qui bénéficiait de nombreux privilèges.

L’aile Ouest du cloître, édifiée au XVème siècle fut démolie en 1796
et le jardin transformé en place publique bordée d’habitations.

Elle fût reconstruite, sous sa forme actuelle
en 1860 par le Père Lacordaire.

De ce fait son aspect est de style néo-gothique qui contraste
avec celui de l’ensemble du monument. C’est également
au XVème siècle que sera rajouté à tous les bâtiments un étage supplémentaire et que la communauté de religieux s’agrandira.

Au XVIIème siècle les cellules des étages seront agrandies
et la toiture traitée en double pente à la manière
de l'architecte Mansart.

Chassés par la Révolution, les Dominicains reviennent
à Saint-Maximin au milieu du XIXème siècle ; mais en 1957
ils quittent définitivement Saint-Maximin et se retirent à Toulouse.

LES REMPARTS DE BARBOULIN
Jusqu’au XIXème siècle la ville était ceinturée de murailles
qui surplombaient des fossés.

Dans leur dernier état ces remparts comptaient 19 tours et 5 portes.
Il n’en reste aujourd’hui qu’un pan de mur et une tour carrée à l’angle
nord-est du couvent.

Les premiers éléments de fortifications dateraient du bas empire romain.

C’est en 1306, sous Charles II d’Anjou que les remparts adoptent le tracé que nous leur connaissons ; mais une première fortification médiévale
se retrouve dans des immeubles du centre de la ville.

Partiellement détruits lors de la mise à sac de la ville en 1357, les remparts sont reconstruits puis consolidés au XVème et XVIème siècles.
Au XVIIème siècle les habitants de Saint-Maximin obtiennent de conserver leurs fortifications “Pour la protection des reliques
de Marie-Madeleine” mais ne peuvent éviter le comblement des fossés.

Au XIXème siècle l’aménagement des promenades aux abords de la ville amènera la démolition des tours et des murailles encore debout.
HOTEL DE VILLE

C’est l’architecte de la cour, Jean-Baptiste Franque
qui dessine les plans d’une nouvelle hôtellerie
en remplacement d’un édifice vétuste
qui servait au logement des pèlerins de marque.

Les travaux de construction débutent en 1750.
Le couvent reçoit beaucoup de pèlerins, et les nombreux princes
des royaumes d’Europe et de l’Eglise qui viennent
vénérer les reliques de Sainte Marie-Madeleine
seront logés dans ce palais neuf.

Vendu comme bien national à la Révolution,l’hôtellerie fut achetée par la communauté pour en faire l’hôtel de ville.

COLLEGE DU ROI RENE
Fondé en 1476 par le Roi René, comte de Provence,
pour l’enseignement des jeunes religieux, il permit de donner plus d’éclat
au couvent de Saint-Maximin grâce à l’étude de la philosophie
et des arts libéraux, du droit canon et de la théologie.

Au XVIème siècle, afin de poursuivre la réforme de l’ordre
des dominicains par le prieur maximinois Abellon, la ville obtint
que le collège soit ouvert aux laïcs et à l’enseignement général.

En outre tous les cours furent ouverts aux enfants de la ville gratuitement.

Le collège accueillant également des étudiants en pension.
L'édifice fait suite à l’ouest aux bâtiments conventuels et domine
la cour des pèlerins.

Il fut vendu après la Révolution et sera démoli en 1836 ;
il abritera un temps les réunions du Conseil Municipal.
Vassal rendant hommage au roi René
LE COUVENT DES DOMINICAINES DE BARBOULIN
Le monastère de Sainte Catherine de Sienne a été fondé
en 1645. Les sœurs dominicaines l’ont occupé jusqu’à la Révolution.

Des bâtiments conventuels et une chapelle bordaient le cloître.

En 1791, devenu bien national, le Couvent fut divisé en habitations.
L’HOTEL-DIEU

Construit en 1681 sur l’emplacement
de deux maisons et de la “ Rue droite de l’église”
ce n’est qu’au XVIIIème siècle que l’Hôtel Dieu
portera le nom d’Hôpital Saint Jacques.

Il est géré par des recteurs élus et entretient
un personnel important, médecins,
chirurgiens, apothicaires.

On y soigne les malades mais
on y recueille aussi des orphelins.

Aujourd’hui il héberge une bibliothèque
et les activités de quelques associations locales.

LA JUIVERIE MEDIEVALE
Appuyés sur les remparts du XIIème siècle, les bâtiments primitifs
datent du XIIIème siècle.

Au début du XIVème siècle sont construites les arcades gothiques
puis au-dessus, les étages qui s’avancent sur la rue.

La place des arcades est le cœur du quartier juif médiéval.
C’est à partir de 1303 que certains juifs s’établirent à Saint-Maximin.

En 1330 ils obtinrent le droit d’avoir leur synagogue et une école.

En 1333 la ville obtient, par privilège, de conserver les arcades
dont la démolition avait été ordonnée dans toute la Provence
par le Roi Robert.

LES HALLES DE LA BOUCHERIE
Comme dans toutes les bourgades commerçantes du Moyen Age, Saint-Maximin possédait des halles où commerçants et artisans de l’alimentation tenaient leurs étals.

En 1325 elle ne comptait pas moins de 24 étalages de boucherie.

De ces halles, sans doute importantes, il ne reste aujourd’hui qu’un porche, datant de la fin du XIIIème siècle, par lequel on peut passer de la rue Colbert au parvis de la Basilique.

LA MAISON
A ECHAUGUETTE

Située dans la Rue du Général de Gaulle,
l’ancien hôtel de la famille Puget de Saint Marc
date des année 1430.

L’échauguette, petite tourelle en excroissance du
bâtiment permettait d’avoir vue sur plusieurs rues.

Des nombreuses maisons de Saint-Maximin
qui avaient des échauguettes, il ne reste
aujourd’hui, que celle-ci.

Ne dit-on pas des femmes de Saint-Maximin
qu’elles connaissent bien leurs affaires et encore mieux celles des autres ?

LA TOUR DE L’HORLOGE (XVIIème siècle)

Sa cloche est une des plus anciennes du Var.

En 1476, Le Roi René fit fondre une cloche destinée à prévenir
de l’arrivée des guerres et des calamités ainsi que l’heure de départ
et de retour des travailleurs.

Elle comporte en provençal une dédicace :
“ La campana dal reloge de la vilo de Sant Maxim”
ainsi qu’une supplique en latin médiéval :
“ Si ergo me quertis sinite os abiren”,
suivie d’une représentation de la vierge à l’enfant.
“ Si tu me sollicites (moi la cloche) laisse les, eux, aller
(la mère et l’enfant)”, qui marque une lueur d’humanité
dans la barbarie des guerres médiévales.

D’abord placée sur la basilique,
la cloche retrouva sa place sur la nouvelle tour
construite au XVIIème siècle

LE CENTRE LOUIS ROSTAN
(anciennes prisons)

Aujourd’hui, cette bâtisse de la fin du XIIIème siècle,
abrite un musée de la poterie populaire et le dépôt
du service régional de l’archéologie.

Le bâtiment primitif était une vaste citerne voûtée,
isolée entre les remparts sud et les arcades
du quartier juif médiéval.

Abandonnée au XIVème siècle, la citerne
est transformée en prison et devient le siège
de la cour de justice.

A partir de 1980 s’y organise un centre de
documentation archéologique et historique, régional.

LE BAPTISTERE PALEOCHRETIEN
En même temps que se développe sur le site de Saint-Maximin une petite agglomération de l’antiquité tardive,
une première église chrétienne, de plan cruciforme et
un riche mausolée, sont érigés à l’est des habitations.

Au cours du VIème siècle, un baptistère monumental est accolé
à l’église et une nécropole s’organise à ses environs.

Aussi important que ceux des villes épiscopales de Riez
et de Fréjus, le baptistère de Saint-Maximin marque la volonté
de l’église de se développer en milieu rural et peut-être une relation privilégiée entre l’épiscopat aixois et un terroir appartenant
à une riche famille ayant pu y posséder un mausolée.
Au tout début du XIIIème siècle, une église romane consacrée à Saint Jean-Baptiste
sera édifiée sur les ruines du baptistère.

Un siècle plus tard s’élèvera sur le même site la basilique gothique de la Madeleine,
consacrant ainsi une unité de lieu remarquable pour les monuments du culte chrétien à Saint-Maximin.

LE SAINT-PILON
de la route de Marseille

C’est à Raymond de Puget, que l’on doit l’édification, en 1467, du Saint-Pilon, borne qui matérialisait le croisement
de l’antique voie Aurélienne et
de la route conduisant à Saint-Maximin,
et, par la “rue droite de l’église”,
à la basilique.

Encore visible aujourd’hui au bord
de la route de Marseille près
de l’actuel Chemin Aurélien,
le Saint-Pilon est situé sur un axe
qui joint l’église de Saint-Maximin
à la grotte de la Sainte-Baume.

Il existait un autre Saint-Pilon
sur la route d’Aix ;
il a aujourd’hui disparu.
photo recadrée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 



 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

.