C'était donc bien une machine à calculer analogique permettant de retrouver
les phases solaires et lunaires. Mais sur quel principe ?
Les roues dentées qui s'engrènent les unes dans les autres évoquent irrésistiblement les systèmes d'épicycles des mouvements géocentriques du Soleil, de la Lune,
de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne. On s’interroge encore …

Mais ce qui est certain c’est que les grecs en savaient bien plus
sur les mathématiques et l’astronomie qu’on ne le pensait.
On suppose que la machine incluait également des indications sur les cinq planètes alors connues de notre système solaire. Un tremblement de terre avait déplacé l’épave et de nombreux fragments manquent à l’appel
et ne seront sans doute jamais retrouvés.

Le mécanisme de la Machine d'Anticythère

La Machine d’Anticythère
est une horloge vieille de 2000 ans qui savait calculer entre autre
les dates des éclipses et autres événements astronomiques.

Les grecs anciens possédaient une technologie qui s’est révélée étonnante quant à la maîtrise
de la mécanique de précision.
Le naufrage du bateau romain
et sa découverte espacés
de plus de 2000 ans apportent
la preuve que la connaissance
des grecs approchait la nôtre.
L’analyse, par un scanner médical,
a permis, malgré la corrosion et la dispersion des pièces de reconstituer une machine en trois dimensions.
La datation est d’interprétation des textes gravés, un vrai mode d’emploi, ont contribués à comprendre sa finalité.
Mais à quoi pouvait donc servir cette machine ? Au début on s’y perd.
Les inscriptions font état de la Lune,
du Soleil, de Vénus.
Le Zodiac est parfaitement lisible aussi.
On y découvre des nombres
76 – 19 – 223 gravés.
Ils correspondent respectivement
à 4 x 19 = 76, les années du cycle lunaire « callipique », 19 au cycle lunaire « métonique », et le cycle d’éclipses lunaires de 223 mois. Troublant !