En 1945 des paysans égyptiens
trouvent dans les environs de Nag Hammadi, en Moyenne Egypte,
une jarre contenant treize
« livres » datant du IVème siècle. Parmi ces quelques
1200 pages écrites en copte,
un texte allait mettre le feu aux poudres, l’Evangile selon Saint Thomas.
Ce qu’il faut en retenir
c’est que ce texte pourrait être assimilé à un interview
où chaque déclaration est précédée de «
Jésus a dit … »
mais à aucun moment il n’y est fait mention de sa mort ni de
sa résurrection.
Pour Irénée, la Bible, est la seule et unique référence
pour la connaissance de Dieu.
Il défend farouchement la tradition de l’Eglise transmise par
les apôtres et ensuite par les évêques.
La vérité restant en la foi en Dieu et son fils Jésus-Christ.
Hors les Ecritures point de salut pourrait être sa devise.
Il détermine des critères d’interprétation de la
lecture des Ecritures. Seule la tradition des apôtre,
donc la transmission légitime de l’autorité fait loi.
Il est le défenseur inconditionnel des quatre évangélistes
canoniques,
Matthieu, Marc, Luc et Jean et il déclare dans « Contre les Hérésies
» :
« Par ailleurs, il ne peut y avoir ni un plus
grand ni un plus petit nombre d'Évangiles (que quatre).
En effet, puisqu'il existe quatre régions du monde dans lequel nous
sommes et quatre vents principaux, et puisque,
d'autre part, l'Église est répandue sur toute la terre et qu'elle
a pour colonne et pour soutien l'Évangile
et l'Esprit de vie, il est naturel qu'elle ait quatre colonnes qui soufflent
de toutes parts l'incorruptibilité
et rendent la vie aux hommes. D'où il appert que le Verbe, Artisan
de l'univers, qui siège sur les Chérubins
et maintient toutes choses, lorsqu'il s'est manifesté aux hommes, nous
a donné un Évangile
à quadruple forme, encore que maintenu par un unique Esprit. »
— Contre les hérésies 3.11.8
Ainsi Irénée
fut le premier écrivain chrétien à avoir imposé
les quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement.
Il est né vers l’an 130
à Smyrne en Asie Mineure, aujourd’hui Izmir en Turquie.
Disciple de Saint Polycarpe, lui-même disciple de Jean l’évangéliste
qui séjourna avec la Vierge Marie dans la région, à
Panaya Kapulu (la maison de la Vierge),
sur les hauteurs de l’actuelle Ephèse.
En 177 il est envoyé en Gaule pour remplacer l’évêque
de Lyon, Pothin, victime des persécutions de Marc Aurèle.
Il meurt à Lyon, dont il devint l’évêque vers
l’an 200, martyre, d’après Grégoire de Tours.
Mais rien n’est sûr dans ce domaine.
Irénée est un théologien chrétien que l’on
peut qualifier d’anti-gnostique.
Son ouvrage le plus important étant « Adversus Haereses »
ou « Contre les Hérésies »
plus connu sous le titre : « Réfutation de la prétendue
gnose au nom menteur » (gnose du grec, connaissance parfaite). Traité,
contre le maître gnostique Valentin d’Egypte qui enseigna à
Rome entre 140 et 160,
dans lequel il (Irénée)
dénonce l’existence d’un « Evangile de Judas »