La
cathédrale Alexandre Nevski dépend de l'Eglise orthodoxe estonienne.
Elle a été construite entre 1895 et 1900 dans le cadre de la
politique
de russification forcée de l'Estonie initiée par Alexandre III.
Elle est l'œuvre de l'architecte Michael Préobrajensky.
Le
château de Toompea, aussi nommé le château danois, est
situé sur la colline de "Toompea" au centre de Tallinn.
Le premier château en bois date du XI ème siècle. En 1219
il passe sous le contrôle des croisés danois, puis en 1229 il
est pris
par les Chevaliers Porte-Glaive qui commencent la reconstruction d'un château
qui est très semblable à celui d'aujourd'hui.
L’architecture
rurale estonienne,
un exemple de l’esthétisme dans l’usage du chaume.
La
ferme musée "Mihkli Talumuuseum"
Les
historiens pensent que les premiers bâtiments en rondins "ristpalkmaja"
de l’Estonie
ont été construits il y a au moins 2000 ans et présument
que les estoniens ont appris leurs compétences
en construction auprès des tribus baltes. Dans l’architecture
paysanne vernaculaire, les maisons d’habitation et les dépendances
étaient généralement construites en rondins bruts jusqu’au
milieu du 19 ème siècle, tandis que les rondins taillés
étaient utilisés pour les manoirs et les bâtisses publiques.
Les haches étaient les seuls outils utilisés pour les maisons
en rondins estoniennes
jusqu’aux années 1860, lorsque les scies à tronçonner
sont arrivées dans la boîte à outils du menuisier.
La ferme musée "Mihkli Talumuuseum" dans le village
de Malvaste
est un excellent exemple de l’architecture rurale de l’Estonie.
Source et crédits photos : vanaajamaja, jonshorephotography,
islandprofiles.
Le
palais de "Kadriorg" anciennement château de
"Catharinenthal". Il a été édifié
par Pierre le Grand à partir de l'été 1718, huit ans
après que la province d'Estland passe de la Suède à la
Russie.
Le soldat de
bronze, est une statue d'un soldat en uniforme soviétique qui faisait
office de monument (à gauche)
à la mémoire des soldats soviétiques de la Seconde
Guerre mondiale sur la colline de Tõnismäe (colline de Saint-Antoine)
dans le centre de Tallinn depuis 1947.
Beaucoup d'Estoniens considèrent le soldat de bronze comme un symbole
de l'occupation soviétique, alors que pour la minorité russophone
vivant en Estonie, ce monument représente la victoire sur le fascisme
durant la Seconde Guerre mondiale. Les autorités estoniennes
ont décidé du déplacement du monument en 2007 dans
le Cimetière des Forces de Défense de Tallinn, décision
qui a provoqué
des émeutes de la minorité russe du pays et une vive réaction
du gouvernement russe.
La
"NeitsiTorn" une des tour des remparts.
En arrière plan le clocher de l'église musée de Saint-Nicolas
Ayant
gardé près de 2 km de ses remparts d’origine, Tallinn
peut se vanter d’avoir des fortifications médiévales
parmi les mieux conservées d’Europe. De fait, une grande partie
du charme de la Vieille Ville
et de son atmosphère de conte de fées vient de cet ensemble
de remparts et de tours qui l’encerclent.
Les
travaux de construction des remparts ont commencé en 1265, mais leur
aspect actuel remonte au XIV ème siècle.
À son apogée, au XVI ème siècle, la muraille faisait
2,4 km de longueur, et entre 14 et 16 m de hauteur ;
son épaisseur atteignait trois mètres, et elle était
jalonnée de 46 tours. Aujourd’hui, 1,9 km de remparts
et près de la moitié des tours ont survécu et veillent
sur la Vieille Ville, évoquant des images
de chevaliers héroïques et de demoiselles en détresse.
Les remparts de Tallinn autour de
la Vieille Ville.
Une
des portes de la Vieille Ville sous la neige.
L'église
Saint-Nicolas "Niguliste kirik" est une église catholique
puis luthérienne de la ville basse de Tallinn. Elle est devenue, en
1984,
un musée et une salle de concert dont l'acoustique est excellente.
Son clocher mesure 105 m.
L'église
orthodoxe "Nikolai kirik" de Russie Saint Nicolas.
Tallinn, la Vieille Ville, centre
médiéval.
"Rataskaevu",
le Puits du Chat.
Le
cœur de la Vieille Ville vu du ciel.
"Katariina
Kaik", le Passage Sainte-Catherine.
"Raekoja
Plats", Place de l'Hôtel de Ville
"Maiasmokk
Kohvik", le plus ancien café d'Estonie.
Vers
la ville haute, en passant par le jardin du roi du Danemark "Taani
Kuninga Aed".
Trois grandes statues de moines noirs sans visage y sont installées.
Apparemment ils seraient là
pour chasser les fantômes, car il se serait passé des choses
pas très nettes à cet endroit.
Viru,
une des porte des remparts.
Vue
depuis le belvédère "Patkuli".
"Vabaduse
väljak" Place de la Liberté.
Pendant la période soviétique, elle s’appelait Place de
la Victoire "Võidu väljak".
Avant 2010 elle servait de parking.
"Lennusadam",
est un musée maritime qui a ouvert ses portes en 2012.
Les hangars à l’architecture unique, ont été construits
voilà presque un siècle, en 1916-17, sur le site
des fortifications maritimes du tsar Pierre le Grand. Il s’agit des
premières structures à coque en béton armé d’une
telle taille
dans le monde. Charles Lindbergh, auteur du premier vol en solitaire au-dessus
de l’Atlantique, a atterri là dans les années 1930.
Il s’étend sur une surface de 8000 m². L’activité
avait été supprimée pendant la période soviétique.
"Lennusadam",
le port des hydravions
Le
sous-marin Lembit, de construction britannique, avec ses 600 tonnes,
est la pièce maîtresse du nouveau musée. Construit en
1936 pour la marine estonienne, il a servi
sous pavillon soviétique durant la deuxième guerre mondiale.
Il est resté en service pendant 75 ans :
lorsqu’il a été tiré au sec en 2011, c’était
le plus vieux sous-marin au monde encore en activité.
En dépit de sa longue histoire, le Lembit est encore en excellente
condition
et permet de se faire une idée de la technologie des années
1930.
Un
autre objet passionnant est la réplique grandeur nature d’un
Short Type 184, hydravion britannique d’avant la deuxième guerre
mondiale,
qui était également utilisé par les forces armées
estoniennes. Le Short Type 184 a sa place dans l’histoire militaire
pour être le premier aéronef ayant attaqué un vaisseau
ennemi grâce à une torpille lancée depuis les airs.
Aucun de ces hydravions n’ayant survécu, la copie présentée
à Tallinn
est la seule représentation grandeur nature de cet hydravion existant
dans le monde.
"Heeringas
koorekastmes"
Hareng à la crème fraîche. Les harengs fumés coupés
en petit morceaux sont recouverts
d’un mélange de crème fraîche, d’oignons et
de pommes coupées en dés.
"Rosolje"
Pour cette salada inattendue, il faut couper en petits cubes
des filets de hareng, de la viande de bœuf, des betteraves rouges, des
pommes de terre, des cornichons,
des pommes, des œufs, et des oignons en petits cubes, recouvrir de crème
fraîche et décorer d’aneth, d’œuf de caille.
"Kapsarullid"
Feuilles de chou farcies, cette recette a fait un long voyage du sud vers
le nord.
Ici le riz est mélangé à la viande de veau hachée
avec des oignons finement ciselés
et assaisonné de paprika, de sel et de poivre. Les feuilles de chou,
mi- cuites dans de l’eau bouillante sont farcies avec le mélange
et le tout passé au four pendant une bonne demi-heure.
"Hakk-Kotletid"
Ces boulettes ont fait le tour de l’Europe, mais en Estonie la recette
est un peu différente.
Il s’agit ici de malaxer ensemble la chair à saucisse, la viande
hachée de bœuf, la mie de pain mouillée,
la pomme de terre, l’œuf, la carotte, les cornichons au vinaigre
coupés en petits dés, la moutarde et la crème fraîche
et sans oublier pour l’assaisonnement un mélange d’épices
estonien à savoir : oignons séchés, curry,
1 cube de bouillon de poulet déshydraté, sel, poivre blanc et
frites dans de l’huile de tournesol.
"Täidetud
munad"
C'est un mets de fête très décoratif et plutôt simple
et populaire. Très souvent la farce, faite
avec les jaunes d’œuf écrasés dans de la mayonnaise,
est garnie d’un filet d’anchois épicé,
roulé ou bien caché sous la farce. Pour décorer, on peut
utiliser les œufs de poisson ou même le caviar,
une rondelle de concombre, tomate ou poivron, ciboulette, aneth.
"Hernesupp"
Soupe aux petits pois. Dans cette soupe c’est le jarret de porc qui
est en vedette.
Il faut le passer dans de l’eau bouillante et le rincer. Le remettre
à cuire avec les petits pois dans de l’eau
et ajouter des oignons. On sert la soupe et le jarret à part.
"Lihasupp"
Soupe à la viande. Pour cette soupe il faut sacrifier une
côte de bœuf débitée en petits morceaux et cuite
avec des carottes des pommes de terre et un petit chou-fleur. Laurier, aneth
et persil pour assaisonner plus du sel et du poivre.
"Hapukapsasupp"
Soupe à la choucroute. Une soupe qui réchauffe.
A base de viande de porc, de choucroute et de carottes.
Assaisonnée avec du sel et du sucre
et éventuellement de l’orge perlé.
"Küpsisetort"
Gâteau mousseux aux biscuits et au fromage.
Les
inconnus de la Baltique
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Lennart
Meri
écrivain, cinéaste, homme politique,
ministre des Affaires Etrangères et président de la République
ici avec Tarja Kaarina Halonen femme d'état finlandaise.