La
tribu thrace des Serdes, donna son nom au premier établissement urbain
établi sur le site :
"Serdica" au VII ème siècle av. J.-C. Puis
les Bulgares l'appelèrent "Stredets" - la ville
située au milieu.
Les Byzantins la nommèrent "Triaditsa".Ce n’est
qu’en 1376, elle prend son nom actuel "Sofia",
d'après la basilique Sainte-Sophie.
L'église
orthodoxe Saint-Nicolas est construite sur le site d'une ancienne mosquée
détruite en 1882,
après que la Bulgarie a été libérée par
l'Empire russe du joug ottoman. Elle est l'église officielle
de l'ambassade de Russie et de la communauté russe de Sofia. Elle doit
son nom, comme il était d'usage
pour les églises diplomatiques, au saint patron de l'Empereur régnant
à l'époque, Nicolas II de Russie.
La
cathédrale Alexandre-Nevski est de style néo-byzantin. Elle
sert d’église cathédrale au patriarche de Bulgarie. Comprenant
cinq nefs et trois autels elle peut contenir près de 10 000 fidèles,
il s’agit de la plus vaste cathédrale
de la péninsule balkanique, l’une des plus vastes cathédrales
du monde orthodoxe et l’un des symboles de Sofia.
Elle tire son nom d’un héros russe et saint de l’église
Orthodoxe.
Le
Lion du Monument au Soldat Inconnu.
La
Mosquée "Bania Bachi" est l'une des plus anciennes
mosquées d'Europe,
elle a été construite en 1567 par l’architecte Mimar Sinan
un des plus grands architectes de l'Empire ottoman.
La mosquée tire son nom de "Bania Bachi" une expression
qui signifie "beaucoup de bains".
Sofia
est réputée pour ses Bains Minéraux.
Construits au début du XX ème siècle ils ont remplacés
les bains turcs détruits.
La
Basilique Sainte-Sophie est la plus vieille église orthodoxe de Sofia.
"Sveta Sofia" est en fait l’église qui a donné
son nom à la capitale bulgare, au cours du XV ème siècle.
C'est la plus grande basilique byzantine, construite, en dehors de Saint-Sophie
de Constantinople
au VI ème siècle, du temps de Justinien. L’utilisation
des briques rouges date des V ème et VI ème siècles.
Sous le règne ottoman, elle fut transformée en mosquée
mais après que le tremblement de terre de 1818 eut fait tomber le minaret
et qu’un deuxième, quarante ans plus tard, eut tué les
deux fils de l’Imam, elle fut abandonnée et convertie en église
après la libération.
Après de gros travaux de rénovation, elle a rouvert au public
au début des années 2000.
Elle joue un rôle important dans la vie quotidienne des Sofiotes.

Le
Largo de Sofia
est un ensemble architectural construit dans les années 1950 et représentatif
du classicisme stalinien. Il comprend trois bâtiments :
• l'ancien siège du parti communiste bulgare, devenu ensuite
annexe de l'Assemblée nationale, le parlement de la Bulgarie.
• un bâtiment comprenant un grand centre commercial, et le siège
du Conseil des ministres de Bulgarie.
• les bureaux du Président de la Bulgarie.
Le
boulevard Vitosha est la principale rue piétonne et commerçante
de Sofia.
En plein centre-ville, on y trouve boutiques, restaurants, bars …
La
Galerie nationale des beaux-arts est le plus grand et le plus riche musée
de Bulgarie.
Il offre un panorama de l'art bulgare moderne. Il est installé dans
le bâtiment de l'ancien palais royal de Sofia,
construit en 1882. Il abrite également le Musée national d'ethnologie.
Le
marché central se situe sur le Boulevard Marie-Louise, dans le centre-ville.
Il fut ouvert en 1911
et est encore aujourd'hui un lieu important de commerce pour la ville.
La construction du bâtiment de 3 200 m², commença en 1909
d'après les plans de l'architecte Naum Torbov.
Les travaux durèrent deux ans. Le marché ferma en 1988 afin
d'être modernisé et ne rouvrit ses portes
qu'en 2000. Aujourd'hui, 1000 personnes travaillent dans les 170 boutiques
du marché dans les domaines
de l’habillement, de la nourriture, de la bijouterie etc.
A
une cinquantaine de kilomètres de Sofia une visite s’impose au
monastère de Rila.
Il fut fondé au X ème siècle par saint Jean de Rila,
un ermite canonisé par l'Eglise orthodoxe.
Il est situé dans les monts Rila, dans les gorges de la rivière
Rilski
Ses
logements pour ascètes et ses caveaux devinrent des lieux sacrés
et furent transformés en un complexe monastique
qui joua un rôle important dans la vie sociale et spirituelle de la
Bulgarie médiévale. Partiellement détruit au début
du XIX ème siècle,
le complexe fut rebâti entre 1834 et 1862, les bâtiments épargnés
par les incendies ayant été préservés.
Le
monument est caractéristique de la Renaissance bulgare (XVIII et XIX
ème siècles)
et symbolise la prise de conscience par les Bulgares de leur identité
culturelle après des siècles d'occupation ottomane.
Le monastère de Rila est inscrit sur la liste du patrimoine mondial
de l'UNESCO depuis 1983.
Les
"kebabche" sont des boulettes de viande d’agneau
allongées, cuites dans de l’huile d’olive et servies sur
un lit de salade verte.
Le
"lukanka" est un genre de saucisson de forme oblongue
traditionnellement élaboré avec un mélange de viandes
de porc, de bœuf
et de veau assaisonné de poivre, cumin, sel et fenugrec.
On le déguste en fines tranches. Il en existe bien sûr de nombreuses
variantes.
Le
"chkembe chorba" est une soupe de tripes d’agneau
ou de veau,
lavées et bien nettoyées, cuites avec du lait, des oignons,
des gousses d’ail écrasées, du vinaigre
et des piments rouges bien forts.
Les
"sarmi" sont des feuilles de chou fermentées
et farcies avec un mélange d’oignons, de carottes, de riz et
de tomates concassées.
Pour l’assaisonnement prendre du poivre, du paprika doux de la menthe
sauvage.
Le tout sera étalé dans un faitout sur un lit de feuilles de
chou
et mijoté pendant 2 heures dans de l’huile d’olive.
L’assiette
de kebab se compose de viande de bœuf en morceaux cuite dans de l’huile
d’olive avec des oignons hachés, de l’ail écrasé,
des carottes, des champignons, des poivrons, assaisonnée de paprika
et de gingembre frais accompagné de riz.
Le
"tarator" est une soupe froide très appréciée
en été,
qui est consommée de préférence en été.
Il est préparé à partir de yaourt,
concombres, ail, noix, aneth, huile végétale et un peu d’eau.
Pour décorer, de la ciboulette fraîche quelques tranches de concombre
et des noix.
Le
"teleshko vareno" est un ragout de viande de bœuf
coupée en morceaux et cuite avec des oignons,
des carottes, du céleri, des pommes de terre, des tomates et du persil
frais.
Assaisonné avec du sel, du poivre noir et des clous de girofle.
Ils
sont passés par là ...
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Le
Théâtre National Ivan Vazov est un des lieux de culture qui fait
autorité dans le pays
mais aussi un point de repère dans la capitale. C’est un des
plus ancien de la Bulgarie.
Fondé en 1904 par la compagnie d’artistes "Salza i Smyah"
il avait pour nom Théâtre National tout simplement.
Ce n’est qu'en 1962 qu’on le baptisa Ivan Vazov du nom du célèbre
écrivain et homme politique bulgare.
Le
Palais National de la Culture est aussi connu sous ses initiales NDK.
Inauguré en 1981, il abrite quinze salles de spectacle et de conférence.
On le doit aux architectes Alexander Barov et Ivan Kanazirev.
L’Eglise
rotonde Saint Georges.
Ce rare survivant de l'époque romaine et les premières heures
de la christianisation
se trouve en plein centre-ville. Cette église construite en briques
rouges, date du IV siècle.
Elle se remarque par son style architectural simple et épuré.
L'église Saint Georges est entourée de vestiges de la ville
de Serdica l’ancienne Sofia.
Des grands travaux de restauration ont été réalisés
dans les années 1990.
L'amphithéâtre
romain de Serdica a été découvert en 2004. Il est construit
sur les vestiges d’un ancien théâtre datant des II ème
et III ème siècles.
L'arène est ovale et mesure 60 m par 43 m, à peine 10 m de moins
que le Colisée de Rome, le plus grand du monde antique.
Il se trouve à l'extérieur des murs de la ville de Serdica et
hébergeait des combats entre gladiateurs et fauves,
qui étaient annoncés à l'entrée de la ville. A
droite une vue générale de la seconde section de l'amphithéâtre
romain de Serdica depuis le nord.
Sainte-Sophie
Sainte Patronne de la ville.