Révélation
de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée
pour montrer à ses serviteurs les événements
qui doivent arriver bientôt, et que Jésus, envoyant
son ange, a communiqué à son serviteur Jean.
Celui-ci atteste que tout ce qu'il a vu est la parole
de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ.
Heureux celui qui lit et qui entend les paroles
de cette prophétie et qui garde les choses
qui y sont écrites, car le temps est proche.
Jean
aux sept églises qui sont en Asie : Grâce et paix soient à
vous de la part de celui qui est,
qui était et qui doit venir, et de la part des sept
esprits qui sont devant son trône, et de la part de
Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né
d'entre les morts et le souverain des rois de la terre.
A celui qui nous a lavés de nos péchés dans son sang,
et qui a fait de nous un royaume et des prêtres
pour son Dieu et Père, à lui la gloire et la puissance
dans les siècles des siècles. Amen.
Voici qu'il vient sur les nuées et tout œil le verra
et ceux même qui l'ont transpercé; et toutes les tribus
de la terre se lamenteront sur lui. Oui. Amen.
Je suis l'Alpha et L'Oméga, le commencement et la fin, dit le seigneur
Dieu, celui qui est, qui était
et qui vient, le Tout-Puissant.
C’est
vers 1373 que le duc Louis Ier d’Anjou
eu l’idée de commander la tapisserie
de l’Apocalypse au lissier parisien
Nicolas Bataille et le peintre Hennequin
de Bruges pour les cartons.
La Tapisserie fut donnée aux chanoines
de la cathédrale d’Angers pour y être
exposée. Mais au fil des siècles,
ces dernierss’en lassèrent
trouvant que la tapisserie
était
un vieux tapis poussiéreux
qui assourdissait les voix.
En 1400 elle fut envoyée à Arles pour
servir de décor à l’archevêché
à l’occasion du mariage
du duc Louis II avec Yolande d'Aragon.
Après le départ définitif d’Angers du roi René,
elle fut entreposée au château de Baugé.
En 1782 le Chapitre de la Cathédrale
la met en vente mais personne n’en veut.
Pendant
la Révolution elle est expédiée
dans des serres pour servir de protection
aux arbres fruitiers. On retrouvera certaines
pièces comme rideaux, descente de lit
tapis de selle dans des écuries !
En
1843 les Domaines vendent ce qu’il en reste.
C’est Mgr Angebault qui en fait l’acquisition
pour une somme modique. Le chanoine Joubert,
custode de la cathédrale, se met en quête des fragments manquants
avec un certain succès.
Plus tard le chanoine Machefer et Louis de Farcy s’attèlent à
la restauration des morceaux retrouvés.
A la loi de Séparation de l'Eglise et de l"Etat,
la tapisserie tout en restant affectée au culte,
est proclamée bien de l’Etat.
La tapisserie de l'Apocalypse est composée
de six pièces et de 84 tableaux.
Sur
ce site figure la totalité des tableaux avec, en regard, une partie
du texte de l'Apocalypse de saint Jean.
16 tableaux sur les 84 qui constituent
la Tapisserie de l’Apocalypse d’Angers manquent, probablement
détruits
ou disparus sous les selles de quelques cavaliers ou encore déchirés
par le vent dans de lointains vergers.
Ils ont été remplacés sur ce site par des illustrations
tirées du manuscrit anglo-normand du XIIIe siècle,
14410 de la Bibliothèque Nationale de France provenant de l’abbaye
Saint-Victor à Paris.
(bibliothèque numérique
Gallica)